Des teneurs en sucre assez faibles sont observées avec un gradient entre le sud et le nord de la région.

Différents facteurs peuvent influencer l'acquisition de la richesse : l'abondance de pluviométrie, le manque d'ensoleillement ou encore le développement de cercosporiose.

Le retrait programmé du triflusulfuron-méthyl en 2024 amène à adapter la lutte contre les ombellifères par l'utilisation du quinmérac et la lutte contre les mercuriales par l'utilisation de la clomazone. Le concept Smart est une solution pour les situations d'enherbement spécifiques, en respectant les précautions d'usage. Les nouvelles technologies de pulvérisation localisée sont à l'étude pour limiter les quantités d'intrants herbicides.

Des travaux sur le charançon Lixus juncii sont menés depuis plusieurs années. La connaissance sur ce ravageur doit encore être approfondie, particulièrement sur l'identification des sites d'hivernation. En absence de solutions efficaces, la recherche de leviers d'atténuation doit se poursuivre.

De nouveaux pathogènes émergent en Europe : le Syndrome des Basses Richesses et le Rubbery Taproot Disease.

Pour faire face à l'augmentation constante de la pression, la protection doit s'orienter autour de trois leviers :

• Le choix variétal : utiliser la tolérance génétique en relai de la protection fongicide pour les récoltes tardives et réserver les variétés sensibles pour les récoltes précoces.
• Le déclenchement des applications : intervenir dès l'observation des premiers symptômes et renouveler la protection aux seuils d’interventions.
• Le choix des produits : alterner les matières actives disponibles et utiliser le produit Airone SC "sous condition de dérogation" pour renforcer l'efficacité.

En 2023, la vigilance (notamment au travers du réseau Alerte Pucerons) a permis de limiter la pression.

Seul, le département d’Eure-et-Loir est de nouveau confronté tardivement à la jaunisse virale.

Une analyse approfondie, basée sur l'estimation par satellite et complétée par des enquêtes culturales a été mise en place.

Des mesures spécifiques d’accompagnement, issues du Plan National de Recherche et Innovation seront proposées en 2024.

L’atténuation du réchauffement climatique est un enjeu majeur, et les acteurs du monde agricole sont sollicités, via différents dispositifs incitatifs.

L'institut a participé à la conception de la méthode Label Bas Carbone pour les grandes cultures.

Des moyens d’action existent notamment au travers de la fertilisation azotée (poste majeur d’émissions de Gaz à Effet de Serre ) : diminution de la dose apportée, impact de la forme d'engrais utilisée et effet des couverts d'interculture.