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Les faits marquants du comité technique Ile-de-France

ITB Ile-de-France / Yonne ·

Après 2 comités techniques en visioconférence, cette année marque le retour de cet évènement en présentiel. Voici l'ensemble de la présentation de cette matinée.

Bilan de campagne 2022 : une année compliquée

Les semis se sont déroulés dans de bonnes conditions puisque 50 % étaient réalisés au 22 mars (29 mars sur la moyenne 5 ans). Les faibles précipitations du mois de mai ont entraîné des difficultés de désherbage chimique, d'où la nécessité du binage. Les fortes températures estivales ainsi que le manque de pluie ont fortement limité la croissance des betteraves voire la perte de pieds dans certains secteurs.

Situation désherbage très difficile

Avec un déficit hydrique de 50% au cours du mois de mai, l'efficacité du désherbage a fortement été impactée permettant notamment le salissement des parcelles en chénopodes et en ray-grass. Plusieurs causes possibles de ces échecs, hygrométrie trop faible lors des passages, historique de la parcelle, ou délai trop long entre les traitements, surtout entre T2 et T3.

La jaunisse et le PNRI

A noter que 99% des parcelles étaient sous protection NNI. Le 1% restant correspond à quelques parcelles F8 ou conduites en agriculture biologique. Les premiers pucerons verts (Myzus persicae) sont observés vers le 20 avril (stade 2 feuilles) dans les parcelles F8 et au 10 mai pour les parcelles NNI (stade10-12 feuilles). Les premiers symptômes de jaunisse sont visibles au début du mois de juillet  avec des gravités allant jusqu'à 100 % dans les parcelles biologiques. Avec la protection NNI, la jaunisse est aussi présente, mais uniquement sous forme de ronds isolés.

Le Plan National de Recherche et d'Innovation (PNRI) mobilise de nombreux acteurs publics et privés. Les travaux ciblent la lutte directe contre les pucerons, la limitation de la dissémination des virus de la jaunisse, mais également les moyens de préventions de ces risques. Pour 2024, une stratégie se dessine, basée sur différents leviers à effets partiels qui pourront être associés aux moyens de lutte actuels, et dont le raisonnement serait établi sur la base de critères de risque.

La cercosporiose arrive tardivement

En raison des fortes températures estivales et des faibles précipitations, la cercosporiose s'est peu développée. Cependant, avec le retour des averses orageuses à la fin du mois d'août, elle est alors repartie rapidement. Plusieurs leviers sont à mettre en place pour gérer au mieux cette maladie. La tolérance des variétés maintient le potentiel de rendement tout au long de la campagne d'arrachage. Ensuite, les produits les plus efficaces appliqués au bon moment (en consultant l'outil alerte maladies, les notes d'informations, le BSV) complètent la protection de la culture.

Travaux sur le charançon Lixus juncii

De nombreux essais ont été menés pour tester des moyens de lutte contre le parasite: insecticides, semis de plantes compagnes (avoine, féverole), densité de semis des betteraves, tests de différentes variétés. La pression de ce ravageur étant relativement faible, il a été difficile de tirer des conclusions sur ces essais. Néanmoins, en parallèle de ces essais, des prélèvements d'individus tout au long de la campagne ont été menés pour mieux appréhender le cycle de ce charançon.

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