Cette journée de "classe ouverte" a été divisée en plusieurs temps forts : des apports sur l'aspect pédagogique de l'enseignement réalisé au sein des lycées agricoles, une visite de la parcelle d'expérimentation suivie par les étudiants, et des échanges sur le fonctionnement général et la manière dont est abordé le PNRI en classe.
Volet pédagogique
Deux classes d'étudiants ont participé à cette journée menée par Christian Peltier, de la Bergerie nationale, et Samuel Quinton, enseignant au lycée d'Airion. L'objectif pédagogique est complexe et correspond à une déconstruction des représentations obstacles des étudiants, pour ensuite co-construire un dispositif expérimental proposant des alternatives aux néonicotinoïdes en culture de betterave sucrière.
Durant ce processus, il est nécessaire de donner de la valeur à ce que pensent les étudiants. Cela permet de les faire évoluer dans leurs pensées et de les rendre acteurs du changement. Le sujet complexe des alternatives aux néonicotinoïdes est accueilli de différentes manières par les étudiants, et représente un challenge pédagogique pour les enseignants.
Volet technique
L'apprentissage passe aussi par des expériences sur le terrain. 7 lycées sont impliqués dans le cadre du PNRI en participant à la mise en place d'essais sur leurs parcelles. Lors de cette classe ouverte, les étudiants ont présenté au comité de coordination technique du PNRI le dispositif mis en place en 2023 sur la parcelle Fitz-James 3 du lycée d'Airion.