La faible pression de cercosporiose observée ces 2 dernières années ne doit pas nous faire oublier les dégâts causés en 2017 et 2018. Pour limiter le risque, l'ITB conseille de choisir des variétés avec une résistance à la cercosporiose de plus en plus forte à mesure que la date d'arrachage est tardive (BF n° 1119 - pages 22-23). Le choix de variétés résistantes à la cercosporiose devient nécessaire dans la maîtrise des coûts de production.
Résistance des variétés à la cercosporiose
Il est nécessaire d'évaluer votre niveau de risque pour chaque parcelle. Pour un même territoire une parcelle de vallée ou proche d'un marais à un risque plus élevée qu'une parcelle en plateau. Basez vous sur les infestations des années 2017 et 2018 pour plus d'objectivité.
Un arrachage tardif (après le 1er novembre) augmente le niveau de risque cercosporiose. La maladie devient un facteur limitant la productivité, au même titre que la présence de nématodes ou de rhizomanie. En arrachage tardif, le choix d'une variété résistante est nécessaire pour maintenir votre compétitivité.