Des symptômes sont observables sur 15 à 20 % des surfaces de la zone Centre. Les surfaces développant des taches de jaunisse ne concerneraient que 500 hectares.
Au 15/07, certaines de ces parcelles, ou zones à l'intérieur de parcelles, présentent de la jaunisse déjà marquée et observable sur 10 à 30 % de la surface.
Actuellement, la zone au sud d’Artenay, Ouzouer-Le-Marché apparait la plus concernée.
Ces quelques observations de jaunisse sur parcelles traitées NNI sont uniquement faites dans cette zone géographique du sud de Paris.
L’impact sur le rendement sera beaucoup plus faible que l’an dernier puisque la jaunisse apparait quasiment 2 mois plus tard.
Durant les échanges et observations sur cette zone, l'ITB et les SAS ont enregistré la présence début juin de pucerons ailés, accompagnés de 1 à 2 aptères, sans que jamais leur présence ne dépasse 10 à 20 % de plantes colonisées d’une semaine sur l’autre, ni d’ailleurs de développement de colonie d’aptères, et donc ne nécessite de recourir à un traitement insecticide, à l’inverse des parcelles sans NNI.
C’est certainement une présence tardive de pucerons verts, postérieure au stade couverture, qui a contaminé les betteraves avec expression des symptômes de jaunisse 4 à 6 semaines après contamination. A ce stade de développement foliaire, les traitements ne présentent plus d'efficacité.
Une enquête est en cours pour recenser tous les cas et connaitre plus précisément les itinéraires culturaux des parcelles concernées – l’obtention de ces informations est difficile en instantané, en pleine période de moisson.
Les FPE - Fermes Pilotes d’Expérimentation (conventionnelles sans NNI et bios) de la zone sont aussi touchées par la jaunisse à hauteur de 30 %. Il en est de même pour les FPE de l’Eure et du Val d’Oise.
Dans les autres secteurs, il n’est pas rare d’observer des betteraves isolées avec de la jaunisse, mais pas de symptômes plus étendus.
Sur la photo ci-dessus, la fourrière est très impactée par la jaunisse (environ 40 %). Le gradient diminue lorsque l’on s’éloigne de la haie.
En 2020, les betteraves étaient de l’autre côté de la haie et n’avaient pas développé de symptômes. Cette région du Loir-et-Cher était très faiblement touchée l’an dernier.