Plusieurs stratégies d’apports peuvent être envisagées, selon le matériel disponible sur l’exploitation, les contraintes d’organisation du travail et la dose conseillée.
Apport de la dose complète avant le semis
L’apport doit être réalisé avant le travail de reprise ou de préparation en limitant au maximum le délai entre l’apport et le passage de l’outil. L’enfouissement dans les heures suivant l’apport permet de réduire fortement la volatilisation ammoniacale. Pour des doses conseillées de plus de 80kgN/ha, il est conseillé de prévoir un délai de 8 à 15 jours entre l’apport et le semis pour éviter des brûlures du germe. En cas d’impossibilité, une solution envisageable est de fractionner l’apport. Dans le cas d'apports avant labour de printemps, cette précaution n'est pas nécessaire.
Fractionnement de l’apport d’azote
En cas de fractionnement, il est conseillé de réaliser un premier apport de 80kgN/ha maximum, environ 8 jours avant le semis, et un second apport à deux feuilles. Réaliser ce second apport plus tardivement peut potentiellement entrainer une perte de productivité. Pour éviter la volatilisation ammoniacale, il faudra privilégier la forme ammonitrate pour l’apport à deux feuilles.
L’enfouissement localisé au semis
Une autre possibilité est d’enfouir en localisé l’engrais azoté au moment du semis. Cette technique est la plus appropriée pour mettre l’engrais à disposition des plantes avec une très bonne régularité de répartition.