REservoirs et DIspersion des VIrus de la BEtterave
Axe 1 - Amélioration de la compréhension de la situation sanitaire
Séquençage haut débit | Génotypage pucerons | Spécificité vectrice
Les jaunisses de la betterave sont causées par 4 virus appartenant à des familles différentes mais qui sont tous transmis par puceron. L’interdiction des néonicotinoïdes comme insecticides depuis 2018 a sévèrement impacté la capacité à gérer les populations des pucerons vecteurs des jaunisses virales et entrainé une réémergence de la maladie. Les pertes de rendement sont conséquentes et varient selon les années et les régions betteravières considérées. La betterave à sucre étant une culture annuelle, les champs de betterave semés courant mars/avril sont contaminés par des pucerons ailés porteurs de virus acquis sur des plantes réservoirs qui restent à ce jour largement inconnues. Toutes les études, anciennes et récentes, répertoriant les plantes hôtes des virus ainsi que celles des plantes hôtes pour les principales espèces de pucerons vectrices n’ont jusqu’à présent jamais permis d’identifier avec certitude la nature des réservoirs des virus de la betterave et/ou des pucerons vecteurs. Par ailleurs, elles n’ont pas permis de préciser les contributions individuelles des différents réservoirs suspectés (betteraves porte-graines, repousses de betteraves, populations de Beta maritima sauvages, adventices ou encore cultures intercalaires). Les travaux menés au cours des projets Provibe, ResAphid et BeetRes ont cependant permis d'obtenir de premiers résultats en pointant par exemple une contribution possible des repousses de betteraves et cordons de déterrage, en identifiant des infections naturelles de la phacélie par les virus de betterave ou encore en éliminant l'hypothèse que le colza puisse être un réservoir des virus, même s'il héberge d'importantes populations de pucerons. Dans le projet REDIVIBE, il est proposé d'amplifier ces études et de relever le défi d’identifier les réservoirs des virus de la betterave et/ou des pucerons vecteurs et d’estimer leur contribution relative à la contamination et à la diffusion de la maladie, ce qui permettrait d’envisager de nouvelles méthodes de contrôle basées sur la réduction ou l’élimination de ces sources virales.
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