Après le reverdissement des parcelles concernées par les précipitations des dernières semaines, la cercosporiose apparaît et se développe dans les parcelles du Resobet-fongi cette semaine.
6 parcelles sur les 17 observées régulièrement atteignent le seuil de protection.
- 2 parcelles pour le T1 à Ferrières et à Méry-la-Bataille
- 4 parcelles pour le T2 à Vallangoujard, à Barbery-Chamant et à Bonneuil-les-Eaux.
53 % des parcelles suivies se trouvent sous la protection du T1
47 % sont sous protection du T2
Nous arrivons à la fin de la protection fongicide. Les traitements tardifs après la 1ère quinzaine de septembre sont rarement valorisés, surtout à moins de 45 jours de l’arrachage.
Dates préconisées d'arrêt des traitements :
Retrouvez la carte de vigilance via le lien menant à « Alerte Maladies » : http://maladies.itbfr.org/
La pluie n’a pas été suffisante pour détruire les chenilles de teigne qui se trouvent encore dans le collet des betteraves. Elles sont visibles au cœur des pétioles où elles sont à l’abrii. Il est toutefois aisé de les en déloger en manipulant la base de petites feuilles. Les chenilles sortent vivement de leur cachette. Il n’est aujourd’hui par rare d’en observer plusieurs par bouquet foliaire. Leur seuil de nuisibilité est fixé à 10 % de betteraves avec dégâts et porteuses de chenilles. La présence de teignes entraîne la destruction des nouvelles feuilles.
Lixus juncii est un charançon. C’est un parasite émergent, présent au sud de Paris, qui progresse d’année en année. Les adultes ont été observés en 2020 au sud de l’Aisne (BSV Hauts du France du 3 juin) mais également dans le Val-d’Oise en début de semaine. Ils provoquent de petites piqûres à la base de pétioles et y déposent leurs œufs. Les larves creusent des galeries dans le collet. Ce type de dégâts n’a pas encore été identifié dans la délégation.