Faits marquants de l'année
Les choses avaient pourtant bien commencé, avec des semis précoces dans de très bonnes qualités de préparation du lit de semence, mais rapidement le climat a joué un très mauvais tour, avec 2 épisodes de gel successifs lors de la levée des betteraves, entraînant parfois d'importantes pertes de pieds, voire des re-semis. L'autre conséquence de ces épisodes de gel a été, pour certains et malgré nos recommandations, de retarder la première intervention de désherbage. Dans ces situations, la propreté finale n'a pas toujours été au rendez vous.
Par la suite, une pluviométrie très excédentaire et des températures trop moyennes n'ont pas permis pas à la betterave d'exprimer tout son potentiel, notamment par la richesse. En effet, trop longtemps alimentée par l'azote du sol, la betterave a favorisé la production de biomasse au détriment de la concentration en sucre.
Un point sur le PNRI
Le Plan National de Recherche et d'Innovation est mis en place pour trouver des solutions alternatives aux néonicotinoïdes pour lutter contre les pucerons vecteurs des jaunisses virales de la betterave.
Optimiser la lutte contre la cercosporiose
Afin de lutter efficacement contre la cercosporiose, la stratégie doit reposer sur 3 piliers : les variétés, la date d'intervention et les produits phytosanitaires.
- Dès les semis, faire le choix de variétés de plus en plus tolérantes à la cercoporiose en relation avec les dates d'arrachages de plus en plus tardives.
- Intervenir dans le bon "timing" de l'apparition et du développement de la maladie, en s'appuyant sur l'OAD "Alerte Maladies" et les notes d'information de la délégation.
- Enfin, utiliser la combinaison de produits la plus efficace pour optimiser la ressource.