Cette journée IIRB était organisée en sessions sur des thèmes variés. Elle était ouverte par une présentation des services proposés par l'organisme d'agrométéorologie en Allemagne (DWD). Succédaient les sessions : 

Aide à la prise de décision agronomique

L'ITB animait la session et présentait le projet et les productions de JDistas, sur le thème de l'évaluation des jours disponibles pour un ensemble d'opérations culturales, dont le désherbage mécanique. La prise en compte du risque de tassement lorsque l'intervention nécessite un matériel lourd en conditions de sol potentiellement défavorables était la nouveauté mise en avant. Les présentations suivantes portaient sur les services proposés par Nordic Beet Research (NBR) aux agriculteurs (de la prévision des dates de levée à la surveillance des silos), et sur la plateforme d'hébergement de Data services du centre de recherche de Wageningen (NL).

Lutte contre les maladies et ravageurs

La physiologie des nombreux ravageurs et maladies de la betterave (et des autres cultures) est fortement dépendante des facteurs météorologiques. L'ITB a mis en avant les travaux conduits dans le projet Cercocap, sur le monitoring et la modélisation de la cercosporiose. Sur l'ensemble des présentations, la modélisation s'avère très intéressante pour identifier les variables climatiques influant sur le risque, ainsi que pour prédire son ampleur et sa précocité. Divers exemples ont été présentés notamment autour de la cercosporiose, du puceron du pêcher, du charançon, de la cicadelle, du taupin... et des bioagresseurs d'autres cultures, principalement la pomme de terre.

Effets du changement climatique

À travers des modèles simulant le rendement betteravier et les simulations d'évolution du climat, il est possible de se projeter dans le futur. Aux Pays-Bas tout du moins, la perspective reste optimiste, le potentiel de la betterave devrait augmenter. Néanmoins, la production reste sous la menace croissante des stress hydriques et des ravageurs.