La cercosporiose ne cesse de progresser depuis 10 ans. Son contrôle passe par une stratégie globale : 

1. en adaptant la tolérance de la variété au risque cercosporiose de la parcelle (pédoclimatique et date d’arrachage)
2. en choisissant les produits les plus performants. 

L'application de ces derniers doit être réalisée au moment opportun avec l’aide d’outil d’aide à la décision comme Alerte Maladies, ou en suivant les recommandations des notes d’informations et SMS délivrés par la délégation.

Les récoltes d’automne sont particulièrement sensibles au tassement des sols. Elles peuvent se faire en conditions humides et les matériels de récolte sont de plus en plus lourds. Il est donc nécessaire d’en avoir conscience et de mettre en place des actions visant à limiter le tassement. Si le report de la date de récolte n’est pas toujours possible, optimiser le trafic de l’arracheuse et des remorques, en ciblant des passages spécifiques et en limitant les déplacements à pleine charge, permet déjà de préserver une majorité de la parcelle. Un outil d’aide à la décision, Previbest, mis au point par les équipes d’Agrotranfert, de l’ITB et de Tereos sera disponible en 2025.

Présenté par Pierre DURAND de la Chambre d’agriculture de l’Aisne, le sujet vise à expliquer les différents moyens pour diagnostiquer un sol tassé. Qu’il soit fait à la sonde pénétrométrique, à la bêche ou au télescopique, l’observation doit déterminer la zone de tassement et son intensité. Une fois ce diagnostic réalisé, la correction, si elle est nécessaire, peut être mise en œuvre avec différents matériels de fissuration.
 

La préparation du lit de semence est intimement liée à la réussite du semis. En effet un semoir exprimera son potentiel maximum uniquement lorsqu’il est mis dans les meilleurs conditions. La préparation du lit de semence doit être adaptée à chaque type de sol. En limon argileux, la préparation d’hiver (passage de la herse rotative juste derrière la charrue pour niveler) permet de limiter fortement le risque de levée échelonnée lors de printemps sec. La profondeur de travail pour préparer le lit de semences doit être limitée à 5 cm. Ainsi, la graine placée par le semoir à 2-2,5 cm pourra bénéficier de la remontée capillaire de la zone non perturbée par le travail du printemps.

L’arrêt de différents produits ces dernières années nous oblige constamment à nous adapter. Et pour continuer à avoir des parcelles propres chaque année, il faut pour cela bien caractériser ses besoins. Il faut identifier pour chaque parcelle la flore dominante afin de choisir le produit ou la technique la plus pertinente. Le désherbage de la betterave reposant majoritairement sur des produits de contact, il est primordial de soigner la qualité de pulvérisation. Celle-ci est obtenue avec une buse à fente classique. Si le recours à une buse à dérive limitée est nécessaire, le volume d’eau doit être au minimum de 180 l/ha. Enfin le binage « de couverture » permet de remplacer la dernière intervention chimique ou de rattraper un itinéraire insuffisamment maîtrisé.
 

Le syndrome des basses richesses « SBR » et le Rubbery Taproot Disease sont deux pathogènes véhiculés par des cicadelles. Dans les deux cas, la richesse est le paramètre de rendement le plus impacté. A l’heure actuelle ils sont principalement observés en Europe de l’Est. Plusieurs travaux de recherche internationaux sont en cours pour lutter contre ces pathogènes.