L’identification de solutions alternatives aux néonicotinoïdes constitue un enjeu majeur pour la filière de la betterave sucrière. Des premiers travaux conduits dans le PNRI et le projet Modefy ont montré que des variétés de betterave et des plantes de service pouvaient influencer le comportement de Myzus persicae, principal vecteur des virus de la jaunisse. Certaines variétés de betteraves altèrent le comportement alimentaire du puceron, et sont moins favorables à son installation. Certaines plantes de service permettent de réduire l’installation du puceron sur les betteraves grâce à des mécanismes encore mal connus (visuel, olfactif, etc). L’objectif du projet AGIR est de proposer une solution combinant ces deux leviers, pour identifier des stratégies qui limiteraient à la fois l’attractivité des betteraves et la transmission des virus.
La stratégie développée devra se substituer entièrement, ou partiellement, aux traitements aphicides selon le risque encouru de l’année considérée. Les années à risque élevé, elle permettrait de limiter les pertes de rendement liées à la jaunisse. Les années à risque faible à modéré, elle permettrait une économie de traitements aphicides, dont le nombre dépendra de l’efficacité obtenue de la solution testée.
Projet ANR Ecophyto-Maturation (ANR-23-ECOM-00XX), co-financé par l’OFB via la redevance pour pollution diffuse au titre du plan Ecophyto.