Face à l’extension de Lixus juncii, l’ITB actualise ses connaissances et ses modèles afin de mieux prévenir l’apparition du bioagresseur.
Bien qu’il n’existe pas à ce jour d’intervention efficace contre le charançon, l’ITB anticipe à la mise en place d’une stratégie de lutte intégrée en modélisant l’arrivée du risque. Cette information permettra d’optimiser la surveillance du ravageur tout en aidant à l’identification des facteurs environnementaux conditionnant son activité. Sur la carte interactive des observations de charançons, Alerte Charançons, les prédictions sont désormais traduites en un pourcentage de risque.
Dans le cadre du PARSADA, des recherches pourraient être entreprises afin de trouver des solutions techniques pour protéger les cultures contre les coléoptères.
Pour la cercosporiose, l'ITB dresse le bilan des travaux menés avec Inrae et l’Anses, de 2021 à 2024, pour caractériser l’agressivité des souches du champignon Cercospora beticola. Le projet a permis l’identification de marqueurs de tolérance variétale à l’agent pathogène de la cercosporiose, la constitution d’une collection de souches de référence et la mise au point de tests de pathogénicité. Les résultats de ce projet permettent d’envisager à moyen terme le développement d’une méthode de diagnostic pour surveiller l’émergence et la propagation de variants virulents dans les populations de C. beticola.