La décision de ressemer doit mettre en regard deux probabilités : la perte de rendement du premier semis liée à la population faible, et la perte de rendement liée à la date tardive du nouveau semis. Les grandes règles à respecter sont les suivantes.
- à 30 000 plantes/ha, le ressemis est justifié s’il est réalisé dans les 35 jours qui suivent la date du 1er semis.
- à 40 000 plantes/ha, un ressemis est justifié s’il est réalisé dans les 30 jours qui suivent la date du 1er semis.
- à 50 000 plantes/ha, un ressemis n’a pas d’intérêt économique.
Il est nécessaire de considérer également les conditions dans lesquelles le nouveau semis sera effectué, et anticiper un climat défavorable, surtout l'occurence de temps sec, qui peut engendrer une nouvelle mauvaise levée.
A la fois pour diminuer le retard de nouveau semis éventuel, et éviter des conditions défavorables, le ressemis est conditionné par la rapidité du diagnostic au champ.