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Ferme de référence Centre - Val-de-Loire

Informations générales

 

Systèmes de culture utilisés

Bilan de référence

Une valeur positive du stockage carbone dans le sol indique un stockage de carbone alors qu’une valeur négative correspond à un destockage de carbone par le sol.

Le bilan carbone est calculé en utilisant les données pédoclimatiques, les conduites et les stratégies culturales des systèmes de cultures présents. Ce calcul prend en compte les émissions de GES directes et indirectes au champ, les émissions indirectes de l’amont. Quant au séchage stockage chez les organismes stockeurs, il s’agit d’un calcul optionnel qui n'a pas été pris en compte dans cette étude car non pertinent pour des leviers uniquement appliqués en betterave. 

Résultats de simulations

Chaque levier, uniquement appliqué sur les surfaces betteravières, est évalué séparément pour mesurer le gain carbone qu’il engendre sur le bilan carbone de l’exploitation betteravière (Figure 1). Un test intégrant l’application simultanée des trois leviers a également été réalisé et illustre la non-additionnalité des gains carbone. Autrement dit, le gain carbone lors de l’application simultanée des trois leviers n’est pas égal à la somme des gains carbone des trois leviers pris séparément (Figure 2). 

 

Figure 1 - Impact de chaque levier (pris séparément) sur le niveau des émissions de GES et le stockage de carbone de la sole betteravière

(Surface betteravière = 12,5 ha)

 

Figure 2 - Impact de trois leviers (considérés séparément ou en combinatoire) sur le niveau des émissions de GES et le stockage de carbone de la sole betteravière

(Surface betteravière = 12,5 ha)

 


*RE ou réductions des émissions : ce terme englobe les réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) proprement dites ainsi que le stockage de carbone dans le sol.

Résultats économiques - Coûts des leviers

Le coût associé à la mise en place des différents leviers bas-carbone testés (données 2022) qui permettent d'améliorer le bilan carbone de l’exploitation betteravière à sucre a été évalué comme suit :

Solution azotée par l’ammonitrate

La solution azotée 39 % constitue l’engrais minéral “initial” utilisé dans tous les itinéraires techniques betteraviers “de base” des fermes de référence. La totalité de cet apport minéral azoté a ensuite été remplacée par de l’ammonitrate 33,5 %. Ce dernier étant plus coûteux, ce levier engendre un surcoût moyen de 102.3 €/ha de betterave.

Réduction de 15 % de l’apport de solution azotée initial

Avec la baisse de 15 % (-18 kg/ha betterave) de la dose de solution azotée apportée sur betterave (réduction qui considérée comme sans impact sur la production betteravière), l’économie moyenne réalisée est de 30,9 €/ha de betterave.

Mélange de couvert avec légumineuse

Ce levier consiste à remplacer la moitié du couvert de moutarde par de la vesce commune. Ce mélange de couvert intégrant des légumineuses apparaît, d’après les données 2022 collectées, moins coûteux que la moutarde seule et permet par ailleurs une réduction du niveau des charges d’engrais minéraux grâce à la diminution de l’apport de solution azotée de 20 kg N/ha qu’il permet (pour rappel, les légumineuses ont la capacité à capter une partie de l’azote atmosphérique grâce à des nodosités). Au total, l’application de ce levier permet une économie moyenne de 35,4  €/ha de betterave.

Produits organiques fertilisants

Le coût lié à l’application de produits organiques fertilisants dépend de la nature du produit considéré sur chacune des fermes de référence ainsi que du prix de l’épandage et du transport du produit en question.

  • Digestats bruts (PRO 01) : L’épandage de 22.3 t de digestats bruts par hectare de betterave remplace son équivalent en apport d’azote minéral de 10 kg/ha.  Au final, le surcoût moyen lié à cet apport organique - déduction faite de la réduction de l’apport azoté minéral qu’il engendre et du coût d’épandage qui est inclus - ressort à 160,8 €/ha.
  • Fumier de volailles (PRO 02) : L’épandage de 4 t de fumier de volailles par hectare de betterave remplace son équivalent en apport d’azote minéral de 18 kg / ha.  Au final, le surcoût moyen lié à cet apport organique - déduction faite de la réduction de l’apport azoté minéral qu’il engendre et du coût d’épandage qui est inclus - ressort à 162.1 €/ha.
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