Le numéro revient d’abord sur le séminaire à mi-parcours du PNRI-C organisé le 7 novembre 2025, durant lequel les porteurs de projets ont présenté l’avancement de leurs travaux.
Les résultats confirment :
- la possibilité d’intégrer des COV dans l’enrobage des semences,
- l’importance du colza et des brassicacées d’interculture comme réservoirs de Myzus persicae,
- le rôle de la betterave sauvage et de la féverole dans l’hivernation d’Aphis fabae,
- la nécessité d’une approche prophylactique territoriale, adaptée aux systèmes agricoles.
Une synthèse détaillée des résultats obtenus dans les 50 parcelles FPE suivies chaque année est ensuite présentée. Plusieurs leviers de lutte ont été testés :
- plantes compagnes : elles restent le levier le plus efficace, avec une réduction moyenne de 50 % des populations de pucerons ;
- allomones, qui apportent un effet à condition de répéter les applications ;
- phéromones, avec des efficacités très variables ;
- lâchers de chrysopes, qui donnent également des résultats variables, fortement dépendants de leur positionnement ;
- champignon entomopathogène Lecanicillium muscarium : il ne démontre pas d’efficacité probante au champ ;
Si l’itinéraire aphicide classique peut suffire à contenir la jaunisse dans la majorité des cas, il est insuffisant en cas de situation de forte exposition. C'est pourquoi un plan d’action spécifique a été déployé en Centre-Val de Loire. Il vise particulièrement à limiter la contamination entre betteraves sucrières et betteraves porte-graines. Malgré l’usage combiné de plusieurs leviers en 2025, la pression virale est restée élevée, confirmant la nécessité d’ajuster les stratégies de protection.
L’année 2026 permettra de poursuivre les essais.








