Fertilisation azotée
A la veille de l'épandage de la fertilisation azotée, il est essentiel de rappeler les dispositions à prendre pour une fertilisation azotée optimale.
Reliquats azotés 2025 (Synthèse Chambre d’agriculture du Loiret)
Les valeurs des reliquats sont exprimées en kg d’azote minéral utilisable par hectare sur une profondeur de 90 cm, en 3 horizons. Le graphique ci-dessous présente les valeurs moyennes de reliquats établies en l'absence d'apports organiques d’automne.

Les reliquats sur 90 cm sont légèrement inférieurs à la moyenne 5 ans. La variabilité reste importante entre parcelles, notamment avec apports organiques (non pris en compte dans la synthèse) et du rendement du précédent. Après apports organiques, les conseils sont très fréquemment inférieurs à 50 unités. Il est important de suivre ces recommandations pour ne pas handicaper le potentiel de la culture.
Conseils et délais d’épandage avant semis

Dans des sols argilo-calcaires ou dans des sols filtrants superficiels, le fractionnement est judicieux en cas de dose conseillée supérieure à 120 kgN/ha, pour limiter respectivement les risques de sélectivité ou de lessivage.
A retenir :
- Plus la dose conseillée est importante plus le délai entre l’épandage et le semis doit être rallongé.
- L’enfouissement localisé de l’azote reste la solution optimale pour fertiliser la betterave.
- L’excédent de pluies à l’automne et durant l’hiver doit vous inciter à raisonner spécifiquement la fertilisation en soufre de la betterave. Dans des parcelles avec des sols filtrants et ne recevant jamais de soufre, un apport peut se justifier. L’épandage de magnésie sous forme de sulfate constitue un apport de soufre (100 kg/ha de sulfate de magnésie à 25 % apporte 20 kg de S élément) ce qui couvre les besoins annuels d’une betterave. La minéralisation du soufre issu d’un couvert d’interculture bien développé et à base de crucifères peut suffire pour répondre aux besoins de la betterave.