Gramicible a pour objectif de partager à l’échelle des rotations des grandes cultures le diagnostic des problématiques liées aux graminées et de développer les leviers de lutte directe. Des travaux d’expérimentations et d’analyse pluricritères sur la pulvérisation de précision et le désherbage mécanique seront également effectués.

Ce projet est doté pour les trois prochaines années d'un budget de 4,17 Millions d'euros dont 3,91 pour la subvention PARSADA. 15 partenaires sont impliqués dans Gramicible : Arvalis, Acta, Centre Français du Riz, Chambres d’Agriculture France, Fédération du Négoce Agricole, Inov3PT, Inrae, La Coopération Agricole-Métiers du grain, La Coopération Agricole-Luzerne, trois lycées agricoles, Terres Inovia, UNILET et l'ITB. Les premiers travaux commenceront lors du deuxième semestre de 2024.

Deux autres projets dans le cadre du plan d'action graminées des grandes cultures sont aussi prévus afin d'effectuer les travaux liés à Gramicible. Ces travaux concerneront les leviers prophylactiques et leurs combinaisons ainsi que l'amélioration des connaissances sur les graminées et le développement des innovations comme la robotisation.

Ces actions ont pour objectif d'accélérer le développement d'alternatives pour anticiper les disparitions des molécules. Ils répondent à l'appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Investir pour élargir la palette des solutions mises à disposition des agriculteurs et développer les alternatives aux produits phytopharmaceutiques » lancé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire le 19 décembre 2023.

Au cours de l'année 2023, les instituts techniques agricoles ont effectué un premier diagnostic afin d’identifier les problématiques phytosanitaires les plus concernées par les potentiels retraits futurs de molécules. Pour les grandes cultures, il ressort que la gestion des graminées est une problématique montante et généralisée. Cette thématique constitue donc les premiers travaux du plan PARSADA.

^{* PARSADA : Plan d'action stratégique pour l'anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.}