La pression parasitaire est faible, bien que quelques chenilles de noctuelles ou des larves de pégomyies soient observées. Les conditions climatiques actuelles ne sont pas favorables à leur installation. Aucune intervention en végétation ne se justifie pour le moment.
Noctuelles défoliatrices : à surveiller !
Des perforations dans le feuillage peuvent trahir la présence de ces chenilles, mais le temps sec et chaud réduit leur activité dans la journée.
Aucune parcelle du réseau n’a atteint le seuil d’intervention de 50 % de plantes avec des traces de morsures récentes et de déjections.
Chenilles de noctuelles
Pégomyies : pas de risque actuellement
La mouche pond à la face inférieure des feuilles, après éclosion, les larves migrent entre les deux épidermes en creusant des galeries.
Actuellement, des pontes sont observées, mais compte tenu des températures élevées, beaucoup d'œufs avortent, donc très peu de larves sont présentes.
Aucune parcelle n’a atteint le seuil de nuisibilité : 50 % des plantes avec galeries et présence d’asticots.
Oeufs et larves de pégomyies
Punaise : exceptionnelle, mais à ne pas confondre avec la jaunisse virale
On peut identifier, à proximité d’arbres, de haies ou de bandes enherbées sèches, des betteraves présentant des extrémités de feuilles jaunies. Il ne s’agit pas de jaunisse virale, mais de symptômes dus à des punaises. L’insecte pique la nervure principale de la feuille qui devient gaufrée et gonflée, ensuite l’extrémité blessée jaunit.
L'incidence sur la culture est faible.
Punaise adulte et dégât sur feuille