Levée des betteraves
Au cours de la levée, peu de ravageurs ont été observés : très peu de ravageurs souterrains hormis des atomaires et des tipules, peu de limaces du fait des conditions sèches, et pas de rongeurs, du fait des températures nocturnes très fraîches.
Début de végétation
Nous retiendrons de cette année 2020 la très forte infestation des betteraves par les pucerons verts Mysus persicae, sous surveillance depuis l’arrêt des traitements de semences à base de néonicotinoïdes. Les premières observations remontent au 15 avril, alors que les betteraves n'étaient qu'au stade cotylédons. La situation est inédite en 2020 avec la quasi-totalité des sites infestés de pucerons verts, et très précocement par rapport à 2019 (graph 1 ci-dessous). Les auxiliaires, regroupant coccinelles, syrphes, chrysopes et champignons entomopathogènes sont quant à eux arrivés beaucoup plus tardivement par rapport aux infestations de pucerons (graph 2) et n'ont permis un contrôle efficace que 5 semaines après l'arrivée des pucerons (contre 4 semaines en 2019).
De plus, des ravageurs tels que les altises, les thrips et les collemboles sont davantage observés depuis 2 ans. Ils ont freiné la croissance des betteraves dans certaines parcelles.
Les pégomyies ont entrainé peu de dégats ce printemps. La surveillance est actuellement en cours sur les ravageurs aériens tels que les teignes, les noctuelles et le charançon. Pour ce dernier, les premières piqûres ont été observées le 18 mai.