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Les méthodes de lutte pour gérer les bioagresseurs de la jeune plantule

Une bonne gestion des bioagresseurs consiste à évaluer le risque et choisir les méthodes de lutte les plus appropriées : paysagère, pratiques agronomiques, choix variétal et interventions phytosanitaires.

Le tableau ci-dessous permet d'évaluer l'impact d'une méthode sur plusieurs bioagresseurs, et de choisir les méthodes qui correspondent le mieux à l'état sanitaire de la parcelle depuis le semis jusqu'à la couverture du sol.

 

Des mesures préventives peuvent être mises en oeuvre pour limiter la survie du bioagresseur et sa propagation pour les betteraves suivantes de la rotation. Après l'implantation de la culture, il est également possible de retarder l'apparition et le développement du bioagresseur.

 

Ces méthodes sont à priviléger dans un objectif de maintien de la compétitivité tout en visant une réduction des interventions phytosanitaires. La rotation est en ce sens un levier essentiel. Il est conseillé d'allonger la durée entre deux betteraves, de diversifier dans la mesure du possible la rotation et de limiter les plantes hôtes. De plus, les ravageurs souterrains (blaniules, tipules, taupins et atomaires) et de levée (limaces) sont très sensibles au travail du sol. Selon le risque historique, des traitements de semences insecticides permettent de lutter contre les ravageurs souterrains.

 

Tableau de synthèse des différentes méthodes de lutte des bioagresseurs de la jeune plantule

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