Accueil / French National Plan for research and innovation / Les leviers testés sur les FPE Les leviers testés sur les FPE Dans le cadre du PNRI, plusieurs leviers sont testés sur les Fermes Pilotes d'Expérimentation afin de trouver des solutions alternatives à l'utilisation des néonicotinoïdes, pour lutter efficacement contre la jaunisse de la betterave sucrière. S'abonner à la newsletter mensuelle du PNRI : PNRInfo Poser une question aux partenaires du PNRI : questionaupnri(at)itbfr.org Plantes de service Description Les plantes de service sont des espèces cultivées avec la betterave sucrière, qui peuvent permettre de réduire les populations de pucerons vecteurs de jaunisse selon plusieurs modes d’action. Trois types d’implantation sont testées sur les Fermes Pilotes d’Expérimentation (FPE) : Des plantes compagnes sont cultivées au début du cycle de la betterave pour limiter les contaminations précoces les plus préjudiciables. Les espèces testées sont principalement de l’avoine, de l’orge et de la féverole de printemps. Elles ont été choisies pour leur compatibilité avec l’itinéraire technique de la betterave, et les conditions climatiques des secteurs géographiques considérés. Les graminées sont peu sensibles au gel, et des réductions de pucerons ont déjà été observées sur d’autres cultures. La féverole constitue une alternative intéressante dans les secteurs fortement infestés par les graminées adventices, et pourrait être moins concurrentielle. Un mulch de céréales, avoine ou orge de printemps, permettrait de réduire la colonisation des pucerons sur les betteraves. Les céréales sont semées à l’interculture et sont détruites avant le semis des betteraves. Des fétuques sont semées au printemps sous couvert de céréales, puis détruites avant le semis des betteraves l’année suivante. Elles sont inoculées avec des champignons endophytes qui se développent, et les composés insecticides qu’ils produisent sont transmis aux betteraves après la destruction des fétuques. Ces deux dernières techniques sont applicables uniquement en conduite TCS. Mécanismes impliqués Le mode d’action de ces espèces vis-à-vis des pucerons n’a pas été clairement identifié, mais plusieurs hypothèses sont envisagées. Plantes « barrières » : elles camouflent les betteraves ou diminuent le contraste avec le sol, ce qui perturbe la colonisation des pucerons. Plantes « répulsives » : elles émettent des substances odorantes répulsives pour les pucerons. Plantes attractives pour les auxiliaires : elles favorisent la présence des auxiliaires des pucerons en créant un habitat plus diversifié que la culture seule. Champignons entomopathogènes : ils se développent dans les plantes et produisent des alcaloïdes (lolines) qui ont une fonction insecticide, et entraînent la mort des pucerons. Mise en place 2023 Les plantes compagnes sont semées en plein, au moment du semis des betteraves. Elles sont parfois semées dans l’inter-rang pour pouvoir les détruire mécaniquement. La densité de semis visée des graminées est de 75 grains/m² et celle de la féverole est de 20 grains/m². La destruction des graminées est réalisée au stade 4 à 6 feuilles des betteraves, et celles des légumineuses au stade 8 à 10 feuilles des betteraves pour limiter la concurrence avec les betteraves. La densité de semis pour les céréales semées à l’automne est identique à celle des plantes compagnes, et la destruction est réalisée avant le semis des betteraves. Enfin, les fétuques sont semées au printemps sous couvert de céréales à une densité de 28 kg/ha, et sont détruites avant l’implantation des betteraves. Projet concerné Fermes Pilotes d’Expérimentation (FPE) Articles Médiateurs chimiques : Phéromones Description Une phéromone est une molécule chimique produite par un organisme, qui induit des réactions comportementales chez les individus de la même espèce. L’utilisation de phéromones pour réduire les populations d’insectes ravageurs a fait ses preuves dans d’autres cultures, notamment sur des lépidoptères en verger avec la confusion sexuelle. Cependant, cette méthode n’est pas adaptée au puceron Myzus persicae en raison de son mode de reproduction par parthénogénèse (reproduction asexuée). Un autre type de phéromone émis par le puceron dans des situations de danger a donc été identifié. En augmentant artificiellement son niveau d’émission, elle pourrait permettre de réduire les populations de pucerons dans une parcelle en agissant à la fois sur les auxiliaires (attraction) et sur les pucerons (répulsion). Mécanismes impliqués Dans des situations de danger, le puceron Myzus persicae émet une phéromone d’alarme, également émis par les plantes lorsqu’elles sont attaquées par un ravageur. Elle est reconnue par les prédateurs de pucerons et leur permet de localiser les colonies dans une parcelle. Elle est également reconnue par les pucerons à proximité qui adoptent un comportement de fuite. Mise en place 2023 Le mélange phéromonal est appliqué au pulvérisateur dès l’arrivée des premiers pucerons, en mélange avec de l’huile de paraffine à 20L/ha pour asphyxier les pucerons déjà présents en formant un film sur les betteraves. Projet concerné Biocontrôle anti-puceron Médiateurs chimiques : Kairomones Description Une kairomone est une molécule chimique produite par un organisme, qui induit des réponses comportementales chez les individus d’une autre espèce, ce qui les différencie des phéromones. Ces kairomones peuvent être des molécules odorantes, aussi appelées Composés Organiques Volatiles (COV), et elles peuvent avoir un effet répulsif ou perturber la survie et les capacités de reproduction des pucerons. Des tests au laboratoire ont permis d’identifier plusieurs mélanges de COV (blends) qui permettraient de limiter la colonisation du puceron Myzus persicae dans les parcelles de betteraves. Pour des raisons de confidentialité, ces molécules ne sont pas décrites. Mécanismes impliqués Les pucerons peuvent utiliser les COV libérés dans l’atmosphère par les plantes pour localiser leurs hôtes. La présence d’autres COV dans l’environnement olfactif peut brouiller les informations perçues par le puceron et rendre les plantes hôtes moins détectables. Certains COV pourrait également avoir un effet répulsif sur le puceron. Mise en place 2023 Les molécules sont encapsulées dans des granulés. Ils sont ensuite épandus avec un quad équipé d’un épandeur centrifuge. Le premier épandage de granulés est réalisé avant la colonisation des pucerons dans la parcelle. L’épandage est renouvelé une fois par semaine jusqu’à l’application du premier aphicide. Projet concerné Manipulation des pucerons par odeurs Articles Autres produits de biocontrôle Description Les produits de biocontrôle sont des substances naturelles ou des micro-organismes positionnés en complément ou en remplacement d’un ou plusieurs traitement(s) aphicide(s) classique(s). Des travaux de screening sous serre en 2021 et des essais en microparcelles en 2021 et 2022 ont permis d’identifier les produits les plus intéressants à tester en parcelles d’agriculteurs. Mécanismes impliqués Les produits testés ont deux modes d’action : Des produits aphicides ayant pour objectif de diminuer les populations de pucerons verts dans la parcelle. Ces produits ont un mode d’action curatif. Ils sont composés de substances naturelles ou de micro-organismes (champignons). Des produits à effet « barrière » supposé ayant pour objectif de limiter la transmission virale. Ces produits ont un mode d’action préventif, et forment une couche de protection physique sur les betteraves. Mise en place 2023 Tous les produits testés sont utilisables en pulvérisation. Un produit à base du champignon entomopathogène Lecanicillium muscarium est testé pour prolonger l’efficacité du premier traitement aphicide à une dose de 2kg/ha. L’action du produit peut prendre plusieurs jours en raison du développement du champignon. L’application est donc réalisée en mélange du premier aphicide et un effet sur les pucerons est attendu une dizaine de jours après. Un produit à base de maltodextrine, pour lequel un effet aphicide par contact est attendu, est évalué en deux applications à une concentration de 2 % du volume de bouillie. Enfin, deux formulations d’huiles de paraffine sont testées pour leur effet « barrière » et aphicide supposés. Pour ce produit, deux stratégies de protection seront mises en place : 1) deux applications à 15L/ha réalisées deux et trois semaines après un premier aphicide conventionnel, 2) quatre applications d’huile de paraffine à des doses croissantes représentant une quantité totale de 30L/ha d’huile de paraffine. Ces essais sont complétés par des essais en micro-parcelles avec une gamme de produits et de programmes élargie. Projet concerné Evaluation des produits de biocontrôle Articles Variétés et mélanges variétaux Description La jaunisse de la betterave est causée par 4 virus, présents seuls ou en co-infection dans les betteraves. Même si le niveau de tolérance des premiers hybrides reste faible, tous les sélectionneurs ont identifié dans leur matériel génétique des sources de tolérance en cours d’introduction dans leur matériel élite. Il est donc attendu une progression rapide du niveau de tolérance des variétés qui arriveront sur le marché dans les 3 prochaines années. Le levier variétal sera un des moyens pour lutter contre la jaunisse de la betterave, mais, au moins dans un premier temps, il devra être combiné avec d’autres leviers qui baisseront la pression puceron dans la parcelle cultivée. L’utilisation de mélanges variétaux est évaluée pour améliorer la tolérance globale d’une parcelle à la jaunisse, en combinant des variétés tolérantes à un des virus mais pas aux autres, ou en combinant des variétés résistantes peu productives à des variétés sensibles mais productives. Mécanismes impliqués Les pucerons propagent les virus de la jaunisse de proche en proche dans une parcelle, ce qui se caractérise visuellement par des ronds de jaunisse. Les variétés partiellement résistantes à un ou plusieurs virus de la jaunisse peuvent constituer des barrières à cette dynamique de transmission virale. Mise en place 2023 De nombreux dispositifs expérimentaux sont en place pour évaluer du matériel génétique à différentes phases de leur développement : Du matériel en pré-inscription au catalogue français Du matériel candidat à l’inscription avec une mention de tolérance à la jaunisse Du matériel commercial inscrit en France ou sur le catalogue européen Des mélanges variétaux pouvant provenir des différentes sources précédentes Résultats et perspectives Une première liste de variétés recommandées pour leur tolérance à la jaunisse sera diffusée par l’interprofession fin 2023. Projet concerné Gestion de la diversité des résistances génétiques (EgoVar) Fermes Pilotes d'Expérimentation Evaluation des variétés résistantes (Yellow Resist Beet) Sélection de variétés performantes (Flavie) Sélection de variétés tolérantes (Probeet) Fractionnement et/ou retard d'apport d'azote Description La teneur en azote d’une plante a un effet sur les insectes phytophages. Des plantes peu riches en azote sont généralement moins favorables au développement des populations de pucerons. L’impact de différentes stratégies de fractionnement et/ou de retard d’apport d’azote est donc testé pour réduire les populations de pucerons et les symptômes de jaunisse en betteraves sucrières. Mécanismes impliqués Une plante avec une teneur en azote plus faible est généralement moins propice au développement des pucerons (qualité de la sève dégradée etc.). Mise en place 2023 Deux stratégies de fractionnement et/ou de retard d’apport d’azote sont testées et sont comparées à un apport à la dose conseillée réalisé avant le semis. Une première stratégie consiste à réaliser un premier apport avant le semis des betteraves et/ou un second apport en végétation au stade 6 feuilles vraies. Une seconde stratégie consiste à réaliser un premier apport en végétation au stade 6 feuilles vraies et/ou un second apport au stade 8-10 feuilles vraies. Résultats et perspectives En cours d'acquisition Projet concerné Diagnostic agronomique et traque aux innovations (ABC) Bandes fleuries Description Les bandes fleuries ont pour objectif d’attirer les auxiliaires naturellement présents dans les paysages agricoles comme les syrphes, les chrysopes, les coccinelles et les parasitoïdes, en leur fournissant des ressources alimentaires (pollen, nectar, proies) et un habitat refuge en l’absence de la culture. Les espèces de fleurs testées dans les FPE sont choisies en fonction des auxiliaires ciblés, et de la succession végétale pour favoriser l’implantation de la bande fleurie (équilibre graminées-dicotylédones). Sur les FPE, les semences utilisées sont des mélanges commerciaux composés de nombreuses espèces annuelles et pérennes qui fleurissent tôt en saison et qui produisent du nectar et/ou du pollen facilement accessibles aux auxiliaires. Mécanismes impliqués Si les bandes fleuries sont connues pour favoriser les insectes auxiliaires, il reste à bien quantifier le niveau de contrôle des pucerons pour en mesurer l’efficacité. Comme les pucerons, les auxiliaires dépendent des conditions climatiques et des ressources disponibles pour coloniser les parcelles, si bien qu’ils arrivent souvent après l’installation des pucerons en l’absence de dispositif pour favoriser leur présence. Les bandes fleuries sont justement conçues pour les attirer plus tôt dans la saison, et leur permettre d’agir lorsque les populations de pucerons sont encore soutenables. Mise en place 2023 Les bandes fleuries sont semées à l’automne (septembre, début octobre au plus tard), selon les conditions de température et d’humidité, en bordure de parcelle sur un minimum de 3m de large et 100m de long. Avant le semis, un travail du sol profond et/ou des faux-semis doivent être réalisés. Une préparation fine du lit de semence est à privilégier pour permettre une bonne levée de la bande (éviter les préparations pour céréales qui sont trop grossières). La bande est semée superficiellement (1 à 2 cm de profondeur selon l’humidité du sol), sur un sol rappuyé si nécessaire. Son efficacité sur les pucerons et la jaunisse est comparée à un bord de champ enherbé pour juger de son intérêt. Projet concerné Infrastructures AgroÉcologiques (IAE) Articles Lâchers d'auxiliaires Description Les lâchers d’auxiliaires ont pour objectif d’augmenter artificiellement les populations d’insectes prédateurs et parasitoïdes de pucerons dans une parcelle. En effet, leur rôle pour nettoyer les parcelles des pucerons est incontestable mais ils arrivent toujours 3 à 5 semaines après les pucerons, ce qui ne permet pas de contrôler la transmission virale. Un enrichissement de la parcelle en auxiliaires est donc évalué, avec un choix d’espèces naturellement présentes dans les parcelles de betterave. Deux espèces de chrysopes Chrysoperla carnea et Chrysoperla lucasina sont lâchées au stade œuf et/ou au stade larvaire. Une espèce de parasitoïde Aphidius colemani est également testée. Mécanismes impliqués Chrysopes Chrysoperla carnea et lucasina : les larves sont des prédateurs très voraces de pucerons. Au cours de sa croissance, une larve de chrysope peut consommer plusieurs centaines de pucerons. Hyménoptère parasitoïde Aphidius colemani : l’adulte pond dans les pucerons et le développement de la larve se fait aux dépens de ces derniers qui finiront par mourir. Les pucerons parasités se transforment en momies dorées desquelles émergeront des Aphidius adultes au bout de deux semaines environ. Mise en place 2023 Les larves de chrysopes sont lâchées à une densité de 4 larves/m². Ils sont réalisés sur des dispositifs avec des plantes compagnes pour pouvoir réaliser les lâchers plus tardivement, avec des conditions météorologiques (températures) plus favorables à leur activité, et à des densités de pucerons plus faibles. Des lâchers de parasitoïdes à une densité de d’1/m² sont également réalisés sur quelques parcelles de betteraves sur un dispositif élargi compte-tenu de la capacité de dispersion de ces insectes ailés. Des travaux complémentaires sont également réalisés sur la mécanisation des lâchers et les coûts de production. Projet concerné Contrôle par Chrysopes (ChrysControl) Contrôle par Chrysopes et Aphidius (CapVert) Fermes Pilotes d'Expérimentation (FPE) Articles Combinaisons de leviers Pour cette troisième année du PNRI, l’opérationnalité est visée. Les leviers plantes compagnes, produits de biocontrôle et lâchers d’auxiliaires (larves de chrysope) sont autant que possible intégrés dans une stratégie de protection intégrant les aphicides, et des combinaisons de leviers intégrant plusieurs solutions testées dans le PNRI sont également envisagées. Les dispositifs d’essais sont plus grands pour se rapprocher des conditions d’exploitation, et l’évaluation de chaque stratégie de protection sera faite jusqu’au rendement pour chiffrer leur intérêt économique. Plantes compagnes X Produits de biocontrôle Description Une efficacité cumulée de ces deux leviers est attendue par la combinaison. Dans le cas d’un traitement à base de Lecanicillium muscarium , les plantes compagnes pourraient augmenter l’efficacité du champignon en favorisant son développement (microclimat favorable, support végétal plus dense, diminution des UV reçus etc). Mise en place 2023 Quelques dispositifs d’essais avec des plantes compagnes reçoivent un traitement à base d’huile de paraffine ou de Lecanicillium muscarium . L’efficacité des traitements est toujours comparée à une protection aphicide classique et sans protection aphicide pour juger de leur intérêt. Résultats et perspectives En cours d'acquisition Projet concerné Evaluation des produits de biocontrôle Fermes Pilotes d'Expérimentation (FPE) Plantes compagnes X Bandes fleuries Description Le choix de cette combinaison repose sur l’hypothèse d’une synergie qui pourrait être observée : les bandes fleuries permettraient d’attirer les auxiliaires dans la parcelle, et les plantes compagnes leur permettraient de coloniser la parcelle en leur fournissant un habitat favorable et des proies de substitution. Mise en place 2023 De l’avoine en plante compagne sera implantée au printemps, à proximité d’une bande fleurie et d’un bord de champ enherbé pour juger de l’intérêt de la combinaison. La conduite de l’avoine sera la même que celle décrite dans le levier « Plantes de service ». Résultats et perspectives En cours d'acquisition Projet concerné Diagnostic agronomique et traque aux innovations (ABC) Plantes compagnes X Lâchers d'auxiliaires Description La combinaison des lâchers d’auxiliaires et des plantes compagnes pourrait permettre de réaliser les lâchers plus tardivement, avec des conditions météorologiques (température notamment) plus favorables à leur activité, et à des densités de pucerons plus faibles. Mise en place 2023 Des lâchers de larves de chrysopes sont réalisés sur quelques dispositifs d’essais avec des plantes compagnes. Les lâchers sont réalisés au seuil d’intervention aphicide ou après le premier traitement, selon les conditions climatiques et les niveaux de pression en pucerons dans chaque parcelle. L’efficacité des traitements est toujours comparée à une protection aphicide classique pour juger de leur intérêt. Résultats et perspectives En cours d'acquisition Projet concerné Contrôle par Chrysopes (ChrysControl) Contrôle par Chrysopes et Aphidius (CapVert) Bandes fleuries X Phéromones Description Une synergie pourrait être observée par la combinaison des bandes fleuries et des applications de phéromones. Les infrastructures agroécologiques (bandes fleuries, haies) permettraient d’attirer les auxiliaires en bordure de parcelle, et les phéromones pourraient les rediriger au centre de la parcelle. Mise en place 2023 Quelques essais tels que décrits dans la partie « Médiateurs chimiques - Phéromones », sont positionnés dans des parcelles avec des infrastructures agroécologiques, des haies notamment. Résultats et perspectives En cours d'acquisition Projet concerné Biocontrôle anti-puceron Pour aller plus loin : Tous les projets PNRI Toutes les FPE Remonter en haut de la page