Accueil / French National Plan for research and innovation / Ferme pilote d'expérimentation de Hautot-Le-Vatois Ferme pilote d'expérimentation de Hautot-Le-Vatois Seine-Maritime Ferme Pilote d'Expérimentation suivie par l'ITB et Cristal Union Agriculture conventionnelle Suivi des essais : Année 2022 PRÉSENTATION DE L'ESSAI Levier testé : Plantes compagnes L’objectif des plantes compagnes est de limiter les populations de pucerons sur betteraves (attractivité, obstacle physique, niche pour les auxiliaires) mais elles peuvent aussi concurrencer la betterave si elles sont trop développées ou détruites tardivement. L'avoine tardive, le fénugrec et la féverole sont les espèces de plantes compagnes testées sur cet essai. Modalités testées sur l’essai : Betteraves associées à l'avoine tardive Betteraves associées au fenugrec Betteraves associées à un mélande d'avoine et de féverole Toutes les modalités sont dédoublées avec une partie de l'essai recevant une protection aphicide, et l'autre partie non protégée QUE RETENIR DE CET ESSAI ? Cette section sera complétée à la fin de l'essai. DÉROULEMENT DE LA CAMPAGNE : 03 mars : semis des plantes compagnes L'avoine tardive a été semée à une densité de 14 kg/ha, le fenugrec à une densité de 3kg/ha, et le mélange d'avoine et de féverole a été semé à une densité de 10kg/ha et 40 kg/ha 24 mars : semi des betteraves Les betteraves ont été semées avec la variété Totem à une densité de 1,2U/ha Année 2021 PRÉSENTATION DE L'ESSAI Levier testé : plantes compagnes L’objectif des plantes compagnes est de limiter les populations de pucerons sur betteraves (attractivité, obstacle physique, niche pour les auxiliaires) mais elles peuvent aussi concurrencer la betterave si elles sont trop développées ou détruites tardivement. La luzerne est l’espèce de plante compagne testée sur cet essai. Modalités testées sur l’essai : Betteraves associées sans aphicide, suivies sur une parcelle, Betteraves seules sans aphicide, suivies sur une autre parcelle à proximité. Ce dispositif est particulier puisqu’il s’agit d’un suivi opportuniste dans une parcelle dans laquelle les repousses de luzerne n’ont pas été maitrisées, comparé à une autre parcelle avec des betteraves non associées, situées à proximité. Les résultats sont donc à interpréter avec beaucoup de prudence. QUE RETENIR DE CET ESSAI ? Conserver des repousses de luzerne comme plantes compagnes expose au risque de ne pas être en capacité de les détruire précocement, et donc de subir une concurrence beaucoup trop importante. La barrière physique formée par la luzerne, masquant les betteraves, a probablement fortement limité les populations de pucerons verts. En revanche, compte tenu de la forte concurrence de la luzerne, cet itinéraire technique ne peut pas être transposé dans des situations de production. En expérimentation, les résultats peuvent être différents d’un essai à l’autre. Il faut donc se baser sur un ensemble d’essais pour conclure sur l’effet d’un levier. DÉROULEMENT DE LA CAMPAGNE : Développement de la luzerne Les repousses de luzerne n’ont pas été maitrisées sur la parcelle suivie. Le temps froid du début de campagne n’a pas permis d’interventions chimiques efficaces sur celle-ci. Celle-ci a pris le dessus sur les betteraves et les a complètement recouvertes. Suivi des populations de pucerons La pression en pucerons verts était relativement faible dans cette zone. Les populations de pucerons verts observées étaient beaucoup plus faibles dans les betteraves associées, complètement recouvertes par la luzerne. Destruction de la luzerne Une destruction chimique efficace de luzerne n’a pu être possible que tardivement. L’impact sur le rendement de celle-ci n’a pas été évaluée du fait d’un suivi réalisé sur deux parcelles différentes. Cependant, il est évident que celle-ci a très fortement concurrencé la betterave. Les adventices développées sous la luzerne n’ont pas pu être gérées correctement. Pour aller plus loin : Télecharger la fiche projet FPE Toutes les FPE Remonter en haut de la page