Avant toute intervention, il est nécessaire d' observer ses parcelles!
Le premier traitement doit être réalisé dès la levée des adventices sans s’occuper du stade des betteraves (généralement 2 à 3 semaines après le semis). Les traitements doivent être faits en bonnes conditions d’hygrométrie, au moins 70 %, avec un vent inférieur à 19 km/h, le seuil de force 3 Beaufort doit être réglementairement respecté.
Les gelées matinales (-2 °C au ras du sol) ne sont pas un frein à l’application des programmes de post-émergences. On peut traiter le matin dès que les températures sont redevenues positives. Un traitement le soir n’est pas conseillé, il augmente le risque de phytotoxicité.
Un volume d’eau compris entre 80 à 150 l/ha est une garantie d'efficacité optimale. Le recours à des volumes inférieurs est possible à condition de mieux optimiser les conditions d’application.
Les buses classiques à fente ou à pastilles de calibrage assurent la meilleure répartition de la bouillie avec un nombre d’impacts au moins égal à 50 impacts/cm². C'est le nombre d’impacts/cm² qui permet à nos produits de contacts comme le « Bétanal et le Tramat » (produits à base de phenmediphame et d’éthofumésate) d’obtenir l’efficacité maximale.
On réservera l’usage de buses à injection d’air aux situations où l’on souhaite réduire la ZNT, (Zone Non Traitée). Les gouttes étant plus grosses avec un nombre d’impact plus faible au cm², il est donc conseillé d’appliquer un volume d’eau au moins égal à 150 l/ha afin de maximiser l’efficacité.
Sur les parcelles de limons battants a faible teneur en matières organiques ayant reçut de l’avadex il est conseillé de retirer le lénacile (Venzar) du mélange au premier passage afin d’éviter tous problèmes de phytotoxicité.
Le T2 doit se faire environ 6-8 jours après le T1.
Les autres traitements devront être réalisés dès l’observation de nouvelles levées d’adventices.
Maintenir les applications herbicides jusqu’à 70 % de couverture de l’inter-rangs par la culture.
Envisager l’utilisation du désherbage mécanique, par exemple avec une bineuse. Soit en intercalant le binage dans le programme herbicide, soit en le substituant au dernier passage chimique.