Afin de ne pas se retrouver sans solution suite à la disparition d’une molécule, le gouvernement veut cibler les situations les plus menacées et ainsi accélérer les recherches d’alternatives. L’objectif est d’élaborer un plan « d’anticipation du retrait des substances actives et de développement de techniques alternatives de protection des cultures ».
Le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire a mis en place des groupes de travail pour 7 filières : les grandes cultures, les fruits et légumes, les plantes à parfum aromatiques et médicinales, la vigne, l'horticulture, les semences et les cultures ultramarines. Un groupe dédié aux cultures biologiques complète les groupes par filières.
L’ITB, Arvalis, Terres Inovia et FN3PT participent à ces réflexions et apportent leurs expertises auprès du ministère pour les grandes cultures. Un premier bilan a été effectué le 3 juillet dernier lors d’un comité inter-filières en présence de Marc Fesneau. Ces premiers échanges ont permis d’identifier les usages qui seraient sous tension en cas de disparition des molécules.
Les travaux vont se poursuivre au cours du deuxième semestre 2023 afin d’établir des diagnostics sur les alternatives possibles et les besoins de recherche.