Depuis 2021, l’ITB collabore avec Inrae et l’Anses pour caractériser l’agressivité des souches du champignon responsable de la cercosporiose. Une collection de souches de référence de C. beticola a été constituée, ce qui a permis d'analyser leur diversité au sein du territoire. Les résultats montrent que la variabilité génétique des souches est forte au sein du territoire. Un protocole d’évaluation du pouvoir pathogène des souches en conditions contrôlées a été mis au point et l’évaluation de variétés et de produits de biocontrôle va bientôt démarrer. Ces travaux sont détaillés en pages 1 et 2 du dernier Cahier Technique ITB.
En pages 3 et 4, l'ITB présente l'étude menée avec l’ARTB pour préciser l’impact des leviers disponibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et/ou stocker davantage de carbone dans le sol. Il est possible d’améliorer l’empreinte carbone de la betterave à sucre en adaptant a minima ses pratiques culturales. Si certains leviers d’amélioration, comme le mélange des couverts, ne représentent pas un coût supplémentaire, d’autres pratiques engendrent un surcoût.