Les doses de néonicotinoides seront réduites de 25 % l'an prochain. Mais qu'en sera t'il de l'efficacité du traitement  ? C'est la question à laquelle la première page de ce cahier central répond. Les résultats historiques de l'ITB montrent que cette dose sera suffisante pour contrôler les populations de pucerons verts et noirs jusqu’à 60 à 70 jours après le semis, soit jusqu'au stade où les plantes sont moins sensibles à l’infection virale. 

La page 2 dresse le bilan de l'impact jaunisse en 2020. L’année est marquée par une forte proportion de multi-infections qui entraînent des pertes de rendements plus importantes. Les analyses montrent que les betteraves vertes qui voisinent les betteraves jaunes au sein d'une même parcelle ne sont elles-mêmes pas indemnes de virus.

En page 3 sont expliqués les travaux qui seront menés dans le cadre du Plan National de Recherche et Innovation. Ce programme ambitieux vise à concevoir des solutions opérationnelles contre les jaunisses virales. Il mobilise des acteurs de la recherche académique, privée, de la filière et des agriculteurs. Il est doté d’une aide de l’État de 7 millions d’euros.

Enfin la dernière page propose un bilan sur la pression maladies foliaires de 2020. Les conditions climatiques ont généralement limité leur développement. La seconde partie de la page rappelle les conseils pour lutter contre ces maladies : le choix des variétés est prépondérant mais il ne faut  pas oublier, dans la suite de l’itinéraire, le raisonnement des fongicides (seuils, choix du produit, dose…).