Les essais ITB de traitement de semences avec des doses réduites d’imidaclopride ou de thiaméthoxame avaient été conduits dans les années 90, les résultats sont toujours d’actualité puisque les surveillances annuelles ITB des populations de pucerons et les travaux de l’ANSES (*) montrent que les pucerons verts n’ont pas développé de résistance aux néonicotinoïdes. La dose homologuée (dose AMM, Autorisation de Mise en Marché) a permis de ne pas avoir de résistance des pucerons, aujourd’hui la réduction des matières actives devient prioritaire.
Résultats de traitement de semences avec imidaclopride à dose réduite sur pucerons verts
Les résultats des essais ITB sur le graphique ci-dessous montrent que le nombre de pucerons verts pour 40 betteraves est très faible dans les modalités avec de l’imidaclopride quelle que soit la dose, pendant une durée de 60 à 70 jours après le semis. Au bout de 90 jours, le nombre de pucerons verts évolue dans la modalité avec la réduction de dose de 33 %.
Conséquence de la dose réduite d’imidaclopride sur la jaunisse en 1994
Le graphique ci-dessous montre que malgré un développement des pucerons verts entre 50 et 70 jours après le semis dans l’itinéraire témoin, les traitements de semences à base d’imidaclopride (dose réduite de 33 % et dose AMM) ont permis de limiter le développement des pucerons et de la jaunisse.
Comparaison entre imidaclopride et thiaméthoxame à dose réduite
Le graphique ci-dessous présente les résultats de modalités de traitemens de semences mises en comparaison, thiaméthoxame à la dose AMM et à dose réduite de 25 % et imidaclopride à la dose AMM). La présence finale de jaunisse est faible (2 % maximum). Seule la modalité sans néonicotinoïde (avec seulement un enrobage une traitement téfluthrine à 4 g) a été touchée par la jaunisse (environ à 40 % de surface touchée).
En résuméL’ITB dispose de résultats qui permettent d’évaluer par anticipation la réduction de dose proposée. |
(*) : Publication ANSES-Lyon 2014 « Résistances des populations de puceron vert du pécher (Myzus Persicae) sur colza en 2014 vis-à-vis des pyréthrinoïdes, des noéonicotinoïdes et des carbamates ».