Deux secteurs géographiques sont particulièrement touchés : au sud-est du département d’Eure et Loir et à l’extrême sud de ce département dans une zone qui s’étend sur le nord du Loir et Cher. L’ouest de la région Centre est très peu touché, même si ponctuellement de rares parcelles présentent quelques symptômes.
L'hétérogénéité de pression est très forte selon les parcelles. Des enquêtes vont être conduites pour mieux comprendre les écarts : pratiques culturales, resemis suite au gel, vents dominants mais aussi l’environnement de la parcelle. Celui-ci semble expliquer certaines différences : proximité aux zones de production de semences porte-graines, cultures voisines, présence de haies, de talus...
Les parcelles les plus fortement touchées n’ont pas reçu de néonicotinoïdes en traitement de semences. Néanmoins, quelques parcelles enrobées avec un néonicotinoïde peuvent également être touchées, avec une gravité maximale de 30 % de la surface parcellaire.
Un projet du PNRI, coordonné par l’INRAE est dédié à ce travail de diagnostic agronomique (en savoir +).