Cette année, les intégrales de récolte Barigelli de l'ITB se sont déplacées sur 32 sites d'expérimentation, comprenant de 130 parcelles à près de 3 000. 15 000 parcelles de 10 m² ont été arrachées entre le 15 septembre et le 23 novembre, dans le sec puis avec les pluies dans des terrains détrempés. Les betteraves ensachées dans des big bags ont été transportées jusqu'au centre de réception du Griffon de Laon (Aisne) pour y être pesées, déterrées, lavées, râpées et analysées.
440 parcelles sont en moyenne réceptionnées par jour par les 2 équipes dédiées à ces opérations.
En complément des parcelles ITB, des essais en prestation ont été analysés pour les firmes comme BAYER, BASF, Syngenta, Adama et Phyteurop ainsi que pour des sociétés d'expérimentation comme Syntech, Ephydia, Staphyt, SGS, Centre Expé, les Chambres d'Agricultures, le CETA de Romilly, le GEVES et INRAE.
En 5 pesées successives, différents critères sont mesurés : le poids net, la tare terre attenante et la tare déchet. Pour les essais travail du sol, des notations de forme des pivots sont effectuées sur une table d'observation.
Une fois ces opérations terminées, les betteraves repartent en sucreries pour être transformées en sucre. Cette année, cela représente 29 semi-remorques. Les "rondelles" (betteraves passées à la râpe) sont, elles, envoyées en méthanisation. En 2023, le contenu de 10 semi-remorques a ainsi été transformé.
Le laboratoire du Griffon réalise les analyses en doubles postes, 6 jours par semaine. La bonne marche de ce laboratoire est assurée grâce à une coopération avec le LDAR et ses techniciens de laboratoire.
Les analyses de râpures déterminent la richesse saccharine et les éléments mélassigènes (glucose, sodium, azote alpha aminé et potassium).
Le laboratoire fait partie du réseau TIL (test interlabo) mis en place par le SNFS pour tous les centres de réceptions des sucreries.