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Situation du parasitisme dans l'Oise et le Val-d'Oise au 5 juin

Les vols de pucerons verts diminuent, l’activité des auxiliaires augmente réduisant les populations de pucerons.

Depuis la semaine dernière les vols de pucerons se sont fortement réduits et en parallèle l’activité des auxiliaires est importante. De nombreuses larves de syrphes, coccinelles et chrysopes sont présentes dans les feuilles de betteraves. D’autres auxiliaires moins connus s’activent également à réduire les populations de pucerons, comme les Téléphores sombres ou Cantharis ainsi que les micro-hyménoptères et d’autres espèces.  

 

 

 

Cette semaine, nous arrivons au bout de la première génération mais une nouvelle va prendre le relais. Il est indispensable de les protéger, leur travail n’est pas terminé. Depuis quelques jours des Aphis fabae (les vrais pucerons noirs) apparaissent et après les premiers ailés de petites colonies se développent au cœur sur les jeunes feuilles de betteraves. Rappelons que ces pucerons noirs ne sont pas vecteurs de jaunisse modérée. 

Vu la situation et la présence importante d’auxiliaires, il n’est pas utile de renouveler le traitement.

Dernière information datant du 29 mai 2020, le Movento (100 g de Spirotétramat) vient d’obtenir une nouvelle dérogation pour un passage supplémentaire 3 au total.

 

 

Un autre  parasite est observé sur les feuilles de betteraves, les pégomyies. Des galeries qui ressemblent à des soufflettes ou des « cloques ». Des asticots peuvent y être constatés, mais cette semaine beaucoup sont vides, signe de la fin de cette première génération. Le seuil de nuisibilité est de 10 % des betteraves porteuses de galeries avec présence d’asticots vivants. Ce seuil change à la couverture du sol et passe à 50 % des betteraves.

 

 

Si le seuil de traitement est atteint voir dépassé, il faut utiliser un insecticide homologué qui détruit tout, y compris les auxiliaires. Pour cette raison primordiale ne pas intervenir.

Les toutes premières chenilles de noctuelles peuvent être observées dans les betteraves mais nous encore bien loin du seuil d’intervention.

 

 

 

 

Les tas de déterrage des derniers silos de betteraves se salissent d’adventices et de repousses de betteraves qui accueillent de nombreux parasites susceptibles de se retrouver en culture. Pour éviter cela, il est conseillé de détruire mécaniquement les plantes indésirables en mélangeant le tas.

 

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