Nous le détectons ponctuellement au sud - sud/est de la région (bordure Yonne et Loiret) préférentiellement en bordure de chemins herbeux.
Les adultes sont difficiles à observer durant le printemps car ils se laissent tomber au sol et se cachent au moindre mouvement.
Les pontes se font dans les pétioles des betteraves. Les larves migrent ensuite vers le collet et la racine en creusant des galeries.
Les pourritures (Rhizopus) qui s'en suivent provoquent des pertes potentiellement importantes (ne pas confondre avec des dégâts de teigne).
Actuellement, nous observons beaucoup plus facilement de jeunes adultes (qui restent sur les betteraves) de seconde génération après nymphose des larves. Ils se restaurent dans les betteraves avant d'hiverner sans pondre des larves.
Ces données sont issues de nos travaux dans le cadre du CTBL (Limagnes) et d'un entomologiste spécialiste du charançon.
Il n'existe aucun moyen de lutte efficace pour limiter les dégâts au stade larvaire.
Seuls un ou deux traitements visant les adultes au printemps permettent de réduire les populations et de limiter les pertes potentielles.